Le projet « ULCOS », porté par ArcelorMittal, s’inscrit dans un programme de recherche européen qui vise à réduire de manière significative les émissions de CO2 de la sidérurgie. Il s’agit de mettre en place un démonstrateur industriel de captage et stockage géologique des émissions de CO2 du site sidérurgique de Florange en Lorraine.
Dans le cadre du projet de recherche européen en captage et stockage des émissions de CO2, ArcelorMittal a déposé en avril 2010 une demande de permis exclusif de recherches de formations souterraines naturelles aptes au stockage géologique de CO2 à destination industrielle, pour une durée de cinq ans. Ce permis donnerait le droit d’effectuer tous travaux de recherches dans un périmètre défini. En revanche, il ne confèrerait pas le droit d’ouvrir des travaux miniers qui devraient faire l’objet de déclarations et d’autorisation spécifiques, d’une étude d’impact et d’une enquête publique.
Une consultation publique est ouverte sur cette demande de permis exclusif de recherche et accessible sur le site de la direction générale de l’Energie et du Climat. Des éléments d’information complémentaires sur le captage et le stockage de CO2 sont également disponibles sur ce même site.
La sidérurgie émet beaucoup
Dans le secteur de la sidérurgie, chaque tonne d’acier produite s’accompagne de l’émission mécanique d’environ deux tonnes de CO2. En France, la sidérurgie est parmi les secteurs les plus fortement émetteurs. Elle représente environ un tiers des émissions des sites industriels. A l’échelle mondiale la sidérurgie contribue à plus de 30% aux émissions de CO2 de l’industrie et est le premier secteur émetteur dans ce domaine.
Pour limiter les émissions de gaz à effet de serre dans l’atmosphère de ce secteur, l’industrie cherche à capter le CO2 émis par ces installations, pour le stocker dans le sous-sol profond afin d’éviter son rejet dans l’atmosphère. Ce stockage s’effectue dans des formations géologiques adaptées.
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