A l’issue de son Assemblée générale des actionnaires du 24 mai, EDF dévoile aujourd’hui ses orientations stratégiques à l’horizon 2020. L’électricien français affiche l’ambition de devenir le premier électricien mondial, avec 200 GW de capacités installées.
Après plusieurs mois de relatives discrétions, Henri Proglio, président d’EDF, révèle les objectifs élevés de son groupe à horizon 2020. Malmené en Bourse, EDF repart à l’offensive notamment à l’international, avec un objectif symbolique, devenir d’ici 9 ans, « le premier électricien mondial », avec 200 GW de capacités installées.
Le groupe public entend poursuivre un mix énergétique diversifié, sur la base de 50% de nucléaire, 25% de thermique et 25% d’hydraulique et autres énergies renouvelables. En atteignant cet objectif, EDF représenterait « le leader européen du secteur des énergies renouvelables » et « un acteur majeur des énergies bas carbone dans le monde », avec un parc à 75% sans production de CO2, souligne le communiqué de l’électricien français.
Malgré l’échec cuisant de ses projets nucléaires aux Etats-Unis, EDF « s’ouvrira davantage sur l’international », avec une capacité de production hors France augmentée de 50% précise le groupe. Globalement, Henri Proglio poursuivra 3 axes stratégiques majeurs.qui doivent permettre à EDF de répondre à cette ambition.
Nucléaire « c?ur de métier »
Il s’agira tout d’abord de « renforcer les avantages compétitifs du groupe ». Dans ce cadre, le nucléaire reste le « coeur de métier et savoir-faire industriel » d’EDF. Par ailleurs, la France demeure le « fondement de la légitimité du groupe dans le monde ». Enfin, EDF entend « renforcer les positions » au Royaume-Uni.
Dans le même temps, EDF annonce vouloir « répondre à la diversité » de ses clients partout dans le monde. Enfin, le groupe souhaite de manière beaucoup plus vague, « maîtriser son destin en conjuguant l’expertise unique d’EDF et l’anticipation des besoins à l’horizon 2035-2050 », sans toutefois en préciser les contours.
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