Les relations continuent d’être extrêmement tendues entre GDF Suez et La Compagnie du vent, sa filiale montpelliéraine spécialisée dans l’énergie éolienne. Son fondateur et actionnaire minoritaire Jean-Michel Germa défend les intérêts de cette entreprise qu’il estime bafoués dans le projet des Deux Côtes.
Président de Soper, sociétaire détenant une part minoritaire dans La Compagnie du Vent, Jean-Michel Germa réagit à l’assemblée générale qui s’est tenue le 1er juillet dernier. « Je n’accepterai jamais que l’intérêt social et économique de La Compagnie du Vent ne soit pas pleinement préservé.» déclare Jean-Michel Germa, estimant que GDF Suez procède à des transferts d’actifs qui appauvrissent La Compagnie du Vent.
Restant « ouvert au dialogue », le chef d’entreprise montpelliérain considère que cet accord doit intégrer une indemnisation de La Compagnie du vent, compensant la perte escomptée du bénéfice lié au projet des Deux Côtes (700 MW), soit la somme de 245 millions d’euros.
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