Connus de longue date par le milieu de la nuit, les poppers sont consommés par de plus en plus de jeunes en France. Suivant les recommandations récentes de l’Afssaps, le ministère de la Santé a décidé de les interdire à la vente et à la cession en raison de leur toxicité importante et de leurs effets psychoactifs.
Après avis de la Commission nationale des stupéfiants et des psychotropes, l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé avait proposé le 21 avril 2011 de supprimer à la vente et à la cession les poppers, des préparations liquides très volatiles, contenant des nitrites, conditionnés dans des flacons et destinés à être inhalés dans une ambiance festive. L’Afssaps avait relevé les effets potentiellement dangereux de la consommation de nitrites, comme une vasodilatation cérébrale, périphérique et génitale, une cyanose et hypoxie et d’autres effets comme des sensations de chaleur, tachycardies, céphalées, nausées, vomissements, hypotensions, malaises et collapsus cardiovasculaires et atteintes oculaires.
Entre 1999 et mars 2011, 940 cas d’exposition aux « poppers » dont 817 cas symptomatiques ont été enregistrés en France, dont 146 étaient graves (méthémoglobinémie élevée, cyanose, coma, troubles respiratoires et cardiaques) dont 6 décès. En avril 2011, un nouveau décès a été enregistré. En outre, 34 cas d’atteintes oculaires ont été enregistrés.
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