La catastrophe nucléaire de Fukushima est bien loin d’être terminée pour les riverains de la centrale japonaise. Selon les médias japonais, citant des sources officielles, certaines zones proches de la centrale accidentée lors du séisme du 11 mars dernier, devraient restées interdites pendant plusieurs décennies.
Selon le quotidien nippon Yomiuri, citant une source gouvernementale, des zones situées dans un rayon de 3 kilomètres autour de la centrale nucléaire de Fukushima, centrale fortement touchée par le séisme et le tsunami du 11 mars dernier, devraient être interdites d’accès « pour une longue période, peut-être plusieurs décennies« . Un nouveau coup dur pour les riverains de la centrale qui espéraient toujours retrouver un jour leur habitation ou ce qu’il en reste.
A quelques jours de son départ, le premier ministre Naoto Kan, devrait se rendre sur place le week-end prochain pour présenter ses excuses aux habitants évacués depuis l’accident. On peut aisément imaginer que ce seul geste ne suffise pas à rassurer les dizaines de milliers de japonais qui devront définitivement faire le deuil de leur habitation, et leur mode de vie passé.
Les excuses du gouvernement
Yukio Edano, le porte-parole du gouvernement japonais n’a de son côté pas démenti les informations révélées par Yomiuri. « Je ne peux pas nier le fait qu’il puisse être difficile pour les résidents de certaines régions de revenir chez eux avant longtemps. Je m’en excuse profondément« , annonçait-il.
Par ailleurs, un autre quotidien évoque la possibilité d’un rachat par le gouvernement de certains terrains situés dans les zones en question afin de pouvoir y stocker temporairement les déchets radioactifs, y compris ceux issus des travaux de rétablissement de la centrale.
A ce jour au Japon, 85.000 personnes vivent dans des centres d’accueil depuis que le gouvernement a décrété une zone d’évacuation de 20 kilomètres autour de la centrale.
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