La fuite qui s’était déclarée le 10 août dernier au large de la ville écossaise d’Aberdeen serait désormais colmatée selon Shell. Considérée comme la plus grave pollution pétrolière dans les eaux britanniques depuis dix ans, cet accident aurait rejeté plus de 200 tonnes de pétrole brut, soit plus de 1 300 barils, autour de la plateforme Gannet Alpha située en Mer du Nord.
Greenpeace dénonce le manque de transparence de la compagnie Shell dans cette catastrophe, qui a mis 3 jours à l’annoncer officiellement. L’association écologiste souligne qu’un deuxième point de fuite a été évoqué par le directeur technique des activités d’exploration et de production de Shell en Europe lui même, alors que la compagnie maintenait que tout était sous contrôle.
Pour Greenpeace, « cette nouvelle catastrophe pose une fois encore la question de la fiabilité des installations offshore en Mer du Nord » alors que le forage en mer du Nord est régulièrement présenté comme une absolue référence en matière de règlements de sécurité. Selon l’association, cet accident est révélateur du danger de ces installations, au moment même où Shell cherche à se lancer « dans la course au forage à risque dans l’Arctique ».
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