Loin de représenter un danger pour la vie marine, les parcs éoliens offshores favoriseraient le développement de nombreuses espèces de poissons et de mollusques, selon une étude publiée dans Environmental Research Letters, dont s’est fait écho l’EWEA, l’association professionnelle européenne de l’industrie éolienne.
A en croire l’étude réalisée pendant 2 ans à la ferme éolienne néerlandaise d’Egmond aan Zee, au large des Pays-Bas, les moules, les anémones et les crabes figurent parmi les espèces les plus favorisées par l’implantation d’un parc éolien offshore. Pour les chercheurs, l’ensemble du parc éolien qui dispose de 36 éoliennes Vestas implantées entre 10 et 18 km de la côte néerlandaise, offre aux espèces marines « un nouveau type d’habitat avec une plus grande biodiversité variable ».
Concrètement, certaines espèces de poissons, comme le cabillaud trouve sous les installations offshores un abri opportun, alors que les larves de moules profitent des fondations immergées pour s’y fixer. L’étude a enregistré un déficit de marsouins autour du parc, mais une augmentation de la sole, du merlan et du rouget rayé.
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