Le préfet des Côtes-d’Armor a révélé hier que les analyses effectués sur les 36 sangliers et le ragondin morts mystérieusement dans l’estuaire du Gouessant n’avaient identifié aucune substance herbicide, toxine d’if, de cyanure ni insecticide. La responsabilité des algues vertes putréfiées dans la mort de ces animaux semble bien confirmée.
Il y a plusieurs semaines, des analyses avaient révélé chez plusieurs de ces sangliers la présence d’hydrogène sulfuré, un gaz mortel libéré par la putréfaction des algues en décomposition. Commentant ces analyses, Olivier Allain, président de la chambre d’agriculture des Côtes-d’Armor, avait dénoncé une « manipulation », en évoquant un possible empoisonnement de ces animaux.
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