A l’occasion de son dernier rapport « Dirty Laundry 2 », Greenpeace avait épinglé plusieurs grandes marques du textile pour l’utilisation de produits toxiques dans la confection de leurs produits. Aujourd’hui, après Nike et Puma, ce sont désormais Adidas et Lacoste qui s’engagent à relever le défi d’un monde sans produits toxiques en adoptant une politique « zéro rejet ».
La semaine dernière, Greenpeace publiait son rapport « Dirty laundry 2 », révélant les résultats d’analyses réalisées sur 78 articles de 15 grandes marques textiles. Au final, 52 articles présentaient des résidus d’éthoxylates de nonylphénol (NPE) en quantités supérieures aux limites autorisées. Or, en contact avec l’eau, donc lors du lavage de ces articles, ces NPE se dissolvent dans l’eau pour se transformer en nonylphénol, un produit toxique s’accumulant dans les sédiments des rivières et pouvant se retrouver dans la chaine alimentaire.
A la suite de ces révélations, Nike et Puma s’étaient alors engagés à abandonner l’usage de ces NPE dans la confection de leurs produits. Aujourd’hui, ce sont Adidas et Lacoste, deux autres grands noms du textile sportif, qui annoncent la mise en place d’initiatives en ce sens.
Après Nike et Puma, Adidas et Lacoste
Adidas annonce donc la mise en place d’initiatives ciblées, parmi lesquelles, non seulement un programme visant l’abandon total des NPE, mais aussi le développement d’une collaboration avec tous ses fournisseurs à chaque étape de la production. « La marque aux trois bandes a également accepté de garantir une transparence totale sur les substances chimiques rejetées par ses sous-traitants « pour toutes les usines » et « pour chaque année« , explique Greenpeace.
De son côté, Lacoste entend également éradiquer complétement l’usage des NPE dans ses chaines de production avec la mise en place d’un programme d’un plan d’élimination progressive des rejets de substances toxiques.
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