C’est aujourd’hui que les exploitants nucléaires comme EDF et Areva doivent remettre leurs conclusions à l’ASN sur la capacité de leurs installations à résister à des événements imprévus comme par exemple un séisme accompagné d’une inondation. L’autorité devra se prononcer d’ici la fin de l’année sur le niveau de sûreté de ces installations.
A la demande des autorités européennes et françaises, l’autorité de sûreté nucléaire est en charge d’un audit complet des installations nucléaires françaises, destiné à tirer les leçons de l’accident de Fukushima Daiichi. A partir de demain, l’ASN étudiera minutieusement les rapports de ces exploitants pour se prononcer dessus avant la fin de l’année.
L’ASN pourra demander si besoin des analyses ou des travaux supplémentaires, et même l’arrêt des centrales jugées non-conformes, une promesse de Nicolas Sarkozy. Dans le même temps, l’autorité française a engagé 38 inspections « ciblées » sur le terrain, toujours en cours, pour contrôler les installations nucléaires jugées « prioritaires », qui ont déjà donné lieu à des rapports (« lettres de suite »).
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