Conséquence directe de la catastrophe nucléaire de Fukushima au Japon, Areva se voit contraint de suspendre pour deux mois la production de deux de ses usines françaises de transformation d’uranium en raison de la baisse de la demande japonaise.
La demande japonaise en uranium transformé ayant considérablement baissée après la catastrophe nucléaire de Fukushima, deux usines françaises d’Areva vont devoir fermer provisoirement leurs portes, l’usine de la Comhurex à Malvesi dans l’Aude, ainsi qu’un site du Tricastin dans la Drôme.
« Au regard des conditions actuelles du marché court terme de la conversion, Comhurex prend la décision d’interrompre sa production sur une durée de 2 mois pour cette fin d’année« , précise le groupe dans un message adressé à l’AFP. « Cette décision se justifie par les évènements intervenus au Japon qui amènent aujourd’hui à une baisse des livraisons des électriciens japonais et à une pression sur les prix court terme de ce marché« .
Rien de surprenant quand on regarde les chiffres. Au mois d’août dernier, le taux d’utilisation des sites nucléaires japonais était tombé à 26,4% de la capacité totale des réacteurs du pays. Aujourd’hui encore, seuls 11 réacteurs sur les 54 du pays sont en service.
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