Greenpeace, association de défense de l’environnement, fêtait ce week-end à Vancouver ses 40 ans d’existence. A cette occasion, l’organisation a trouvé une façon originale de marquer le coup en organisant des cours publics de désobéissance civile.
Greenpeace est née le 15 septembre 1971 à Vancouver. Un bateau quittait alors la ville canadienne pour protester contre des essais nucléaires américains effectués sur l’île d’Amchitka en Alaska. Dès lors, l’organisation n’a cessé de grandir, et compte désormais des antennes dans le monde entier. Sa marque de fabrique, la désobéissance civile.
Pour marquer l’anniversaire de sa première opération menée il y a donc 40 ans, Greenpeace a organisé ce week-end à Vancouver, un vaste programme de formation de désobéissance civile à destination du grand public. Etalés sur trois journées, des ateliers permettaient notamment d’apprendre la technique de l’enchainement bras-jambes-cou pour éviter une arrestation. Les formateurs ont également enseigné à leur nouveaux élèves comment ériger un barrage humain efficace ou comment boiter en cas d’arrestation.
« La violence contreproductrice »
Jessie Schwarz, formatrice pour Greenpeace, précise toutefois que l’ambition de son association était de ne jamais blesser aucun être vivant lors des actions de l’organisation, « la violence est contreproductrice« . On demande alors aux participants jusqu’où ils sont prêts à aller avant de les lancer sur le terrain explique-t-elle.
A l’occasion de son intervention, le directeur international de Greenpeace, Kumi Naidoo a rappelé vouloir continuer de se battre « pour l’avenir de nos enfants et de nos petits enfants« . « C’est facile d’être en désaccord avec quelque chose, mais beaucoup plus difficile de faire quelque chose pour cela » conclut le militant Matt Hargraves, dans un entretien accordé à l’AFP.
Commentaires récents