Ségolène Royal, candidate à la primaire socialiste, a inscrit dans son programme de campagne le retrait progressif français du nucléaire.  A l’occasion d’un entretien accordé à Libération ce week-end, elle va plus loin, annonçant « moi, j’arrête Flamanville ! ».

Ségolène Royal reprend la lutte, et entend bien résister au « lobby EDF qui bloque tous les projets d’énergies renouvelables« . Dans un entretien accordé à Libération ce week-end, la candidate à la primaire socialiste annonce par ailleurs l’abandon du réacteur EPR de Flamanville si elle est élue. Elle propose alors de reconvertir la centrale en site de recherche sur les techniques de démantèlement des infrastructures nucléaires et sur les énergies renouvelables. Le site contribuerait alors à « réussir la sortie du nucléaire en quarante ans« .

« Il n’y a pas beaucoup de candidats qui le disent parce qu’évidemment, il y a des enjeux électoraux dans le département de la Manche. Je suis la seule à être claire et nette sur Flamanville » se félicite l’ex-candidate de 2007 dans les colonnes du quotidien, taclant au passage ses adversaires socialistes, plus évasifs sur la question.