Selon le Canard Enchainé, les laboratoires Servier savait dès 1966 que le Mediator n’était qu’un coupe-faim. Le journal satirique révèle que le groupe pharmaceutique avait déposé à cette date un brevet en ce sens en France et aux Etats-Unis l’année suivante.
Dans le brevet déposé en 1967 pour le marché américain par Science Union et Cie, une société crée par Servier, le groupe français évoque « l’activité anorexigène, analgésique, anticonvulsivante et de régulation du métabolisme des lipides » de sa molécule. Bousculé par cette nouvelle révélation, Servier affirme aujourd’hui qu’il n’a « jamais contesté l’existence d’un effet anorexigène chez l’animal ».
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