Un étude américaine publié hier dans la revue Science, révèle que les poêles défectueux seraient à l’origine de près de deux millions de décès chaque année dans les pays en voie de développement. Un véritable « fléau » pour les auteurs.
Les poêles défectueux seraient donc à l’origine de la mort de deux millions de personnes dans le monde chaque année. C’est le triste constat de l’étude menée par les Instituts nationaux américains de la santé et publiée hier dans la revue Science. En première ligne, les femmes et les enfants des pays en voie de développement et à revenu moyen, qui restent à la maison pendant que les hommes « s’aèrent » en se rendant sur leur lieu de travail.
Cancer du poumon et affections chroniques
Les pathologies constatées chez ces femmes et ces enfants sont alors assimilables à celles constatées chez les grands fumeurs: pneumonies, cancers du poumon ou affections pulmonaires chroniques. « De nombreuses personnes dans les pays en développement ne se rendent pas compte que la fumée à l’intérieur des habitations produite par ces poêles et cuisinières affecte terriblement la santé d’un grand nombre », confie Francis Collins, directeur des NIH, dont les propos sont repris aujourd’hui dans le monde.
Selon les auteurs, réduire de 90% l’exposition des personnes aux fumées pourrait alors abaisser considérablement le nombre d’affections. Une vaste campagne de remplacement de ces poêles défectueux devrait donc être menée par l’alliance internationale, avec comme objectif , le changement de cent millions de poêles d’ici 2020.
Commentaires récents