Les rues de Rennes ont été bloquées une bonne partie de la journée de samedi par une vaste foule de manifestants anti-nucléaires. 8.000 selon la police, 15.000 selon les organisateurs, Eva Joly en tête. Parmi les revendications, l’arrêt immédiat des chantiers EPR et THT.
Ils étaient plus de 25.000 en France selon le réseau Sortir du Nucléaire, dont 15.000 à Rennes (8.000 selon la police), à manifester dans le cadre de la journée nationale « nucléaire stop ». En tête du cortège rennais, trois candidats à la prochaine élection présidentielle, Eva Joly pour Europe Ecologie-Les Verts, Corinne Lepage pour Cap 21 et Philippe Poutou pour le NPA.
François Hollande est prévenu
Eva Joly qui se présente comme la candidate « de la sortie du nucléaire » a profité de l’occasion pour mettre en garde François Hollande, le candidat fraîchement consacré par le parti socialiste. « Il n’y a pas de victoire de la gauche sans les écologistes et il n’y a pas de victoire des écologistes dans les socialistes. Notre sort est scellé« .
Pour Vincent Aubry, le porte-parole de la coordination anti-nucléaire Ouest, cette manifestation est un vrai succès. « Après la catastrophe de Fukushima au Japon, beaucoup de citoyens, et pas seulement les militants, ont pris conscience qu’il fallait se mobiliser contre le nucléaire« . De son côté, Corinne Lepage juge que « c’est maintenant qu’il faut décider de sortir du nucléaire. Il faut arrêter l’EPR de Flamanville car si on ne construit pas de centrale aujourd’hui, nous serons obligés d’en sortir« .
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