Les autorités néo-zélandaises continuent de lutter contre le spectre d’une vaste marée noire, en débutant depuis hier les opérations de pompage du carburant fuyant des cuves du Rena, cargo échoué au large de l’île nord du pays. Mais le mauvais temps qui traverse le pays, entrave ses opérations , à telle point qu’elles ont du être suspendues pour des raisons de sécurité.
Le 5 octobre dernier, le cargo Rena s’échouait sur un récif, au large des côtes néo-zélandaise. Depuis, les autorités luttent contre le spectre d’une marée noire qui viendrait souiller les côtes des îles du nord du pays. Sur les 1673 tonnes de fioul contenues dans les cuves du cargo, 330 tonnes se sont déjà déversées dans la mer.
Depuis hier, les opérations de pompage ont débuté, 90 tonnes ont déjà pu être pompées, mais ont dû rapidement être interrompues en raison du mauvais temps qui secoue la coque fragile du cargo et qui menace la sécurité des équipes d’intervention. Des vagues de près de 5 mètres accompagnées d’un vent soufflant à 65km/heure représentent un danger trop important pour les hommes.
« Chaque goutte de pétrole que nous pouvons pomper du Rena est une goutte de moins dans l’environnement. Mais compte tenu du nombre de variables qui peuvent affecter les opérations, nous avons devant nous un long et lent processus« , explique Andrew Berry, responsable du service maritime néo-zélandais, en charge des opérations.
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