Pas d’antennes-relais supplémentaires sur les toits publics de la capitale. C’est la décision prise hier par la Mairie de Paris après la « ruptute » de la charte parisienne de la téléphonie mobile, charte qui liait la ville et les opérateurs depuis 2003.
La Mairie de Paris a donc décidé de suspendre « immédiatement » l’implantation de nouvelles antennes relais sur le toit des immeubles publics de la ville. Cette décision radicale intervient après la rupture la semaine dernière de la charte de la téléphonie mobile, une charte qui liait la capitale aux opérateurs de téléphonie mobile depuis 2003.
Des exigences « inacceptables »
Cette charte comporte en effet une clause qui détermine le seuil maximum d’exposition aux ondes électromagnétiques. Au moment du renouvellement de cette charte, des divergences sont alors apparues entre les protagonistes. Parmi les exigences de la Fédération française des télécoms, remises en cause par la Mairie, l’augmentation du seuil à 10 voire 15v/m, ou encore « le retrait des opérations d’intégration paysagère des antennes existantes« . Des exigences jugées d’autant plus »inacceptables » par la ville, qu’en juillet dernier, le Conseil de Paris avait voté à l’unanimité l’abaissement du seuil d’exposition maximum à 0,6V/m.
La charte rompue, le débat se déplace alors sur le terrain juridique. Priartem, association qui lutte pour une meilleure reglementation de ces antennes relais, a publié dès hier un communiqué rappelant que « à partir d’aujourd’hui, les opérateurs occupent donc en situation illégale le domaine public parisien, lequel représenterait environ 18% des sites de téléphonie mobile sur la capitale« .
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