Une étude américaine publiée aujourd’hui dans la revue Pediatrics révèle que l’exposition au bisphénol A in utero pourrait être à l’origine de troubles comportementaux, anxiété, dépression ou hyperactivité, présentés par des fillettes à l’âge de 3 ans.
Selon l’étude menée par l’Ecole de santé publique de l’Université d’Harvard, l’anxiété, la dépression ou encore l’hyperactivité rencontrées chez les fillettes de 3 ans, pourraient être mises en relation avec l’exposition de leurs mères au bisphénol A durant leur grossesse. En effet, ces troubles sont le plus souvent constatés chez celles dont les mères avaient d’importants taux de bisphénol A dans les urines pendant leur grossesse.
Cette corrélation n’a pas été mise à jour chez les garçons, ce qui pourrait signifier que les filles sont plus vulnérables vis à vis de cette substance. Quant au taux de bisphénol A présent dans les urines des petites filles, il n’est pas non plus proportionnel aux troubles rencontrés éventuellement par la fillette. L’étude rapporte juste que « les concentrations plus importantes de bisphénol A pendant la gestation étaient associées à une conduite plus agressive, anxieuse, hyperactive et dépressive, à une inhibition et à contrôle émotionnel plus faible chez les filles« .
Pour rappel, le bisphénol A est une substance chimique très répandue dans les objets du quotidien, et notamment dans certains contenant alimentaires tels que des canettes, boites de conserves ou bouteilles en plastique. En France, les députés viennent d’adopter son retrait de tous les contenants alimentaires d’ici 2014 et es produits destinés aux enfants dès 2013.
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