Confronté à une lourde dette et à un manque de visibilité depuis Fukushima, Areva va tailler dans ses dépenses. Le groupe nucléaire de Luc Oursel viserait en 2012 une réduction de 400 millions d’euros de ses coûts de fonctionnement.
Le successeur d’Anne Lauvergeon à la tête d’Areva a hérité d’un groupe malade. Plombé par une dette colossale, le géant nucléaire français a enregistré une perte opérationnelle de 423 millions d’euros en 2010, et 2011 s’annonce encore plus compliqué, l’après Fukushima ayant lourdement hypothéqué l’avenir du nucléaire dans le monde.
Concrètement, au-delà d’un plan de réduction d’environ 30% de ses coûts de fonctionnement, Areva se prépare de nombreux arbitrages stratégiques, qui pourraient se révéler lourds socialement. Selon les estimations, les décisions de Luc Oursel pourraient représenter 3 à 4 000 suppressions de postes.
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