Suite à la publication d’une étude danoise rassurante sur l’impact sanitaire du téléphone portable, des militants et scientifiques critiquent les résultats de cette recherche qui présenteraient « des erreurs trop importantes et des déviations d’interprétation ».
Parue la semaine dernière dans le British Medical Journal, une étude danoise s’est intéressée au risque de tumeur cérébrale que pourrait représenter l’utilisation du téléphone portable. Les chercheurs danois n’ont pas constaté de cas de tumeur cérébrale plus élevés chez les abonnés au téléphone mobile, que chez ceux qui n’utilisent pas de téléphone portable.
Pour les militants comme ceux de Robins de Toits, l’étude n’a pas assez de recul dans le temps pour évaluer la réelle incidence des téléphones portables sur ses utilisateurs, évaluée à une trentaine d’années, alors que cette recherche n’a examinée l’impact de cette utilisation que sur seulement 7 années. De plus, l’étude a exclu les utilisateurs professionnels, la population pourtant la plus exposée potentiellement au risque.
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