« Du fait des caractéristiques de la population carcérale et des conditions de détention, ainsi que l’insuffisance de mise en ?uvre de dispositif de prévention, le risque infectieux en prison en France est particulièrement élevé », constate une étude publiée de l’InVS publiée aujourd’hui dans le BEH.
Les pratiques à risque, qu’elles soient sexuelles ou liées à l’usage de drogues, restent par ailleurs tabou en détention car extrêmement stigmatisées et/ou illégales, souligne l’Institut national de veille sanitaire. Alors que la prévention fonctionne, notamment en matière de VIH, du VHC et des TSO plus généralement, le milieu carcéral semble laissé de côté alors justement qu’il concentre plus de risques.
Des contaminations en détention en France sont « plus que probables » et paraissent « inacceptables » alors que des efforts soutenus de réduction des risques ayant porté leurs fruits existent en milieu libre, déclare l’InVS.
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