Après une dizaine d’années d’effort pour prendre le contrôle d’Edison (ex-Montedison), EDF vient d’essuyer un nouvel échec hier. La nouvelle proposition de l’électricien français vient d’être refusée par ses partenaires italiens.
Devenu un dossier très sensible en Italie, le contrôle d’Edison est toujours aussi compliqué pour EDF, qui voudrait faire du groupe milanais, la tête de pont de son développement dans la zone méditerranéenne. La dernière proposition présentée lundi en Italie par Thomas Piquemal, directeur financier d’EDF a été jugée « irrecevable » par Graziano Tarantini, président du conseil de surveillance d’Edison, représentant les actionnaires publiques A2A (régie de Milan et de Brescia) et d’Iren (régies de Turin, Gênes et Parme).
Malgré les assurances d’EDF de « préserver l’identité italienne d’Edison, au travers d’un maintien de son siège et de sa cotation à Milan », le contrôle de ce fleuron italien, par un groupe français, passe décidément mal de l’autre côté des Alpes.
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