Dans l’affaire d’espionnage jugée actuellement par le Tribunal de Nanterre, le procureur a requis une peine d’amende de 1,5 million d’euros contre EDF, et 3 ans de prison à ses 2 responsables de la sécurité. Le groupe d’énergie avait espionné l’association anti-nucléaire Greenpeace.
Le procureur de Nanterre Benjamin Branchet estime que la responsabilité pénale du groupe français, en qualité de personne morale, est pleinement engagée, l’entreprise ayant été dans cette affaire, le commanditaire et le bénéficiaire des informations obtenues illégalement notamment sur Yannick Jadot, ancien directeur des campagnes de Greenpeace France. Outre l’amende de 1,5 million d’euros à l’encontre d’EDF, il a par ailleurs requis contre les deux salariés en charge de la sécurité de l’électricien français, en première ligne dans ce dossier d’espionnage, des peines de 3 ans d’emprisonnement, dont 6 mois fermes et 30 à 45 000 euros d’amende.
EDF avait chargé Kargus Consultants, une société d’intelligence économique, de surveiller Greenpeace et plus particulièrement son responsable Yannick Jadot, un militant opposé au nucléaire.
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