Nathalie Kosciusko-Morizet, la ministre de l’Écologie, et Patrick Leforestier, le président de la Fédération des Entreprises de Propreté et Services Associés (FEP) ont signé hier une Convention d’engagement volontaire afin de déployer un programme de développement durable au sein des 2 000 entreprises adhérentes, qui représentent 65 % du chiffre d’affaires du secteur.
Nathalie Kosciusko-Morizet se félicite de l’engagement pris hier. « Je tiens à saluer les engagements forts pris aujourd’hui par le secteur de la propreté en matière de responsabilité sociale et environnementale. Les progrès accomplis par le biais de cette convention, notamment en termes de développement des compétences, participeront à un meilleur respect de l’environnement et à l’amélioration des conditions de travail d’un grand nombre de salariés de ce secteur ».
Chaque engagement s’accompagne d’objectifs chiffrés qui devront être atteints dans un délai de 3 ans. Ainsi, en matière d’emploi, la FEP s’engage à augmenter le nombre de salariés de 3% chaque année, assurer l’égalité professionnelle hommes-femmes avec notamment 10% de femmes supplémentaires par an aux postes d’encadrement, lutter contre les discriminations à l’embauche (sexe, âge, origine?), développer les compétences par la mise en place de formations diplômantes ou certifiantes? Les conditions de travail seront également améliorées par l’encouragement du travail en continu en journée. Le secteur s’engage également à inclure des critères RSE dans le choix des fournisseurs et sous-traitants et dans ses contrats clients.
Réchauffement climatique et protection de l’environnement
Dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique, la FEP s’engage pour une mobilité durable et plus respectueuse de l’environnement : 70% de la flotte automobile émettrice de moins de 130g de CO2/km d’ici trois ans, 50% des entreprises engagées dans une démarche de rationalisation des déplacements en proposant par exemple un Plan de déplacement entreprise (PDE), sensibilisation et formation des salariés à l’écoconduite, mise en place d’un bilan carbone?
Enfin, en matière d’environnement, les problématiques auxquelles sont confrontées les entreprises de propreté concernent aussi bien l’exercice du métier (utilisation de produits et de matériels générateurs de nuisances) que la gestion des déchets. Le secteur s’engage ainsi à utiliser 50% de produits éco-labellisés d’ici trois ans et à accroître l’utilisation de sacs biodégradables. Dans le même temps, 50% des entreprises auront recours à des emballages recyclables.
Les 8 syndicats régionaux de la FEP accompagneront les engagements sur le terrain et des indicateurs dédiés permettront de suivre la mise en ?uvre de cette convention.
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