Suite aux résultats de l’étude de l’Ineris, Sanofi change de pied. Après avoir longtemps joué la sourde oreille et nié toute responsabilité dans la pollution de la rivière Doré dans le Puy-de-Dôme, le groupe pharmaceutique français a décidé de travailler aujourd’hui avec des chercheurs pour traiter plus efficacement ses rejets dans la rivière qui jouxte son usine auvergnate.
Après avoir mené une étude sur la question, l’Institut national de l’environnement industriel et des risques a prouvé la responsabilité de Sanofi dans la mutation des goujons aux glandes sexuelles mâles et femelles, découverts dans la rivière Doré. Les résidus médicamenteux rejetés par l’usine pharmaceutique de Vertolaye seraient bien responsables de la pollution de la rivière et de ses effets sur les poissons devenus transsexuels.
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