Alors qu’Eva Joly multiplie les ultimatums à destination du candidat socialiste à la prochaine élection présidentielle, le PS n’entend pas céder sur le dossier du nucléaire. Pierre Moscovici annonçait ce matin encore que son parti n’envisageait pas dans son programme, l’abandon de la construction de l’EPR de Flamanville.
Le bras de fer continue entre le Parti socialiste et les écologistes, mais l’éventualité d’un accord entre les deux partis pour la présidentielle et plus tard, les élections législatives semble aujourd’hui chimérique. Alors qu’Eva Joly expliquait sur Canal plus hier qu’elle serait inflexible sur certains points et notamment celui de l’abandon de la construction d’un EPR en France, Pierre Moscovici répliquait ce matin sur France 2 qu’il était exclu pour son parti d’envisager cet abandon.
« Nous ferons Flamanville, c’est une décision de François Hollande, c’est un acte de fermeté, c’est ne position de principe, à condition bien sûr qu’il n’y ait pas de problème de sécurité« , expliquait donc un des principaux lieutenants du candidat socialiste, dans les « 4 Vérités » . Difficile dans ces conditions d’envisager un quelconque accord avec les écologistes.
Toutefois, avec un score estimé à 5% dans les plus récents sondages, Eva Joly devra se monter sans doute un peu plus souple. Son espoir de voir se constituer un groupe écologiste à l’Assemblée nationale passera nécessairement par un accord avec le PS et non l’inverse.
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