GDF Suez entend défendre ses droits en Belgique, après les décisions défavorables prises par les négociateurs du prochain gouvernement sur le volet énergétique du projet d’accord. Le groupe français qui exploite les centrales nucléaires du pays via Electrabel conteste la contribution nucléaire de 550 millions d’euros qui pourraient lui être prochainement imposée en Belgique.
Le groupe constate qu’en refusant la prolongation pour 10 ans de la durée d’exploitation de Doel 1-2 et Tihange 1 et en imposant une contribution nucléaire de 550 millions d’euros, « l’Etat belge manque aux engagements qu’il avait contractés à son égard » et qui sont contenus dans le protocole signé le 22 octobre 2009 au nom de l’Etat, par le Premier Ministre et le Ministre de l’Energie, rappelle GDF Suez.
Alors que la Belgique apparaissait il y a encore peu de temps comme un marché porteur pour Electrabel, la volte-face des autorités belges vis-à-vis de l’énergie atomique obscurcit considérablement l’avenir de GDF Suez dans le royaume d’Albert II.
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