Non content de se réchauffer, le climat devrait aussi provoquer de plus en plus de catastrophes naturelles extrêmes, selon un rapport publié vendredi par le GIEC. Pour les experts intergouvernementaux, il existe des « preuves que certains extrêmes ont changé du fait des influences anthropiques, dont l’augmentation de la concentration des gaz à effet de serre dans l’atmosphère ».
Qu’il s’agisse de sécheresse et de famine en Afrique de l’Est, d’incendies au Texas, d’inondations dévastatrices en Thaïlande, les catastrophes naturelles extrêmes ont touché fortement la planète cette année encore, provoquant d’autant plus de dégâts que l’exposition des personnes et des biens à ces risques augmente, développant une forte vulnérabilité des populations à ces évènements climatiques.
Pour le GIEC, il est « virtuellement certain » que les jours de canicule seront globalement plus nombreux et plus sévères à l’avenir. Les jours de sécheresse devraient augmenter en Europe du Sud et dans le pourtour méditerranéen, au centre de l’Amérique du Nord, en Amérique centrale, au nord-est du Brésil et en Afrique australe. Par ailleurs, les experts estiment également que « la fréquence des précipitations intenses » devrait progresser dans les prochaines années « dans de nombreuses régions du globe ».
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