Répondant hier aux questions du Grand Jury RTL-LCI Le Figaro », Cécile Duflot a fait preuve d’une souplesse hors normes pour expliquer l’accord PS – EELV. « L’accord parlementaire n’engage pas notre candidate qui fera son projet » a-t-elle expliqué, se justifiant sans rire, par « une vision très moderne de faire de la politique ».

Consciente de la difficulté pour beaucoup de comprendre la ligne directrice du mouvement écologiste, Cécile Duflot a reconnu une « articulation complexe » entre l’accord signé avec le PS et « la libre parole » d’Eva Joly, la candidate officielle des Verts à l’élection présidentielle, qui avait fait de la sortie du nucléaire et de l’abandon de l’EPR de Flamanville un préalable à tout accord avec le PS.

Visiblement pour les professionnels du parti, l’objectif de ces négociations étaient surtout d’obtenir le maximum de circonscriptions au printemps prochain, Cécile Duflot en tête, parachutée à Paris. Pragmatique comme jamais, la députée européenne estime que « c’est une chose d’avoir un accord, une autre un projet ».