Malgré des heurts parfois violents entre antinucléaires et forces de l’ordre, le convoi ferroviaire de 11 emballages de déchets nucléaires vitrifiés a quitté hier après-midi vers 17h00, le terminal ferroviaire de Valognes à destination du site d’entreposage de Gorleben en Allemagne.

Après avoir été recyclés par Areva à La Hague, les combustibles usés des centrales allemandes sont donc repartis en direction de l’Allemagne, conformément aux contrats commerciaux franco-allemands, malgré l’opposition virulente de plusieurs centaines de militants antinucléaires présents hier à Valognes. Areva précise que la valeur de débit de dose maximale mesurée pour ce transport, à 2 mètres des wagons, est de 0,07 mSv/h (inférieure à la limite réglementaire de 0,1 mSv/h).

A titre de comparaison, le groupe français souligne qu’il faudrait rester près de 14 heures en permanence à 2 mètres du  wagon pour atteindre la dose reçue lors d’une radiographie du bassin, soit 1 mSv.