A la veille de la Journée mondiale de lutte contre le sida, le dernier bulletin de l’INVS révèle une activité sérologique VIH relativement en France, avec 5 millions de tests réalisés chaque année. En 2010, 10 800 tests se sont révélés positifs au cours desquels 6 300 personnes ont découvert leur séropositivité.
Si le nombre de nouveaux cas de séropositifs en 2010 est relativement comparable à celui de 2009, la France n’est pas uniformément touchée par cette affection. La proportion de sérologies positives est ainsi nettement plus élevée en Île-de-France, en Guyane et en Guadeloupe que dans les autres régions souligne le BEH de l’institut national de veille sanitaire.
Après une diminution jusqu’en 2006, le nombre de nouveaux cas de sida ne diminue plus depuis 2007. Chaque année, environ 1 500 nouveaux cas de sida sont déclarés en France. Cette situation est principalement le fait d’une absence de dépistage chez les personnes qui entrent dans la maladie, le traitement pré-sida rétroviral se révélant efficace.
Infection en hausse chez les gays
Les personnes qui déclarent le sida sont généralement touchées au départ par la tuberculose ou une pneumocystose (PCP), une infection bactérienne opportuniste bénigne dans la population générale mais dangereuse pour les poumons des patients malades du sida. Le sida touche 2 hommes pour 1 femme à l’âge moyen de 42 ans.
S’agissant des modes de contamination des adultes ayant développé un sida sur 2003-2010, 60% sont la conséquence de rapports hétérosexuels, 28% de rapports entre hommes et 11% d’usage de drogues injectables. L’INVS souligne que le nombre de personnes infecté par le virus du VIH a augmenté depuis 2003 chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes.
700 00 personnes auraient été sauvées en 2010 dans le monde grâce au traitement dont elles ont bénéficié, notamment grâce au programme financé par l’ONUSIDA.
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