Deux députés français accompagnés d’experts de l’ASN se sont invités mercredi dans les centrales nucléaires du Blayais et de Paluel pour un contrôle inopiné. Répondant au nom de code « Soirée Opéra », l’opération surprise s’est révélée « satisfaisante » sur le site girondin mais a tourné au ridicule à Paluel en Seine-Maritime.
Les équipes de l’Opecst (Office parlementaire sur l’évaluation des choix scientifiques et technologiques) et de l’ASN (Autorité de Sûreté Nucléaire) souhaiteraient évaluer la sûreté du site du Blayais vis-à-vis du risque d’inondations et celui de Paluel avec un test post-Fukushima. Débuté mercredi vers 19h30, le contrôle de la centrale de Paluel en Haute-Normandie s’est terminé vers 1h30 du matin sur un constat en demi-teinte.
Si la sûreté globale du site implanté près de Dieppe ne semble pas défaillante, la simulation d’une perte d’alimentation électrique du système de refroidissement de la tranche numéro 1 a révélé une maintenance clairement insuffisante empêchant notamment l’ouverture d’un panneau électrique dont la clé avait mystérieusement disparue.
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