L’opération spectaculaire de Greenpeace a fait logiquement réagir EDF, les pouvoirs publics et aujourd’hui l’IRSN, qui vient d’apporter quelques précisions sur cette faille apparente de la sûreté des centrales nucléaires françaises. L’institut de radioprotection et de sûreté nucléaire considère que la protection de ces centrales n’a pas été prise en défaut.
L’organisme en charge de la sûreté des centrales rappelle les deux principes qui régissent à leur protection. L’IRSN évoque le concept de « défense en profondeur » qui repose sur une succession de barrières de protection matérielles et organisationnelles permet de contrer les agressions (clôtures, contrôles d’accès, parois des bâtiments, vidéosurveillance, systèmes de détection, forces de sécurité ?). Dans le même temps, cette protection intègre le concept de « réponse graduée », qui doit apporter une réponse proportionnée aux risques encourus, aussi bien pour l’installation que pour les personnes en cause.
Pour l’IRSN, « cette intrusion était une opération de communication militante et elle a donc été traitée comme telle (?) sans démontrer la vulnérabilité des installations ». Pas sûr que cela suffise à rassurer les autorités, ni les français sur la sûreté nucléaire des centrales françaises.
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