Suite à la confirmation par l’Agence européenne des médicaments (EMA) d’un risque d’apparition de fractures atypiques du fémur chez les patients traités par les médicaments contenant un biphosphonate, pourtant censés prévenir l’ostéoporose, l’Afssaps recommande aux prescripteurs une information et une surveillance accrue sur ces médicaments.
Si l’Agence française de sécurité sanitaire ne remet pas en cause le rapport bénéfices / risques de ces molécules, elle conseille cependant d’informer les patients de ce risque, d’examiner les 2 membres inférieurs si une fracture atypique est suspectée et d’enfin réévaluer régulièrement la nécessité de poursuivre le traitement, particulièrement après 5 années ou plus. Cette recommandation vise alendronate, clodronate, étidronate, ibandronate, pamidronate, risedronate, tiludronate, et zolédronate.
Atypiques par leur localisation et leurs caractéristiques radiologiques, ces fractures transverses ou obliques courtes, souvent bilatérales, peuvent survenir sur n’importe quelle partie du fémur entre la partie inférieure du petit trochanter jusqu’au dessus de la zone supracondylienne. Elles surviennent après un traumatisme minime ou même sans traumatisme précise l’Afssaps.
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