Le premier procès pénal dans l’affaire du Mediator se tiendra finalement au printemps prochain, la première audience étant fixée le 14 mai. La Cour de cassation a décidé de laisser coexister les procédures de Nanterre et de Paris.
Les 5 millions de consommateurs du Mediator peuvent en principe se constituer partie civile pour réparer le préjudice d’anxiété dont ils peuvent s’estimer victime. Les avocats réclament à ce titre une indemnité de 100 000 euros pour chacun de leurs 200 clients.
Hervé Temime, avocat des laboratoires Servier, avait demandé à la Cour de cassation le regroupement de ces procédures, ce que vient de refuser la Cour de cassation. L’enquête parisienne sur la tromperie qui avait été suspendue fin octobre, celle sur les homicides et blessures involontaires avait pu continuer, va logiquement pouvoir reprendre.
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