Le nombre de femmes porteuses de prothèses mammaires de marque PIP et ayant signalé un cancer est passé désormais à huit. La Direction générale de la Santé souhaite toutefois préciser qu’à ce stade, on ne peut pas imputer les cancers mentionnés aux prothèses.
Les prothèses mammaires commercialisées par la société varoise Poly Implant Prothèse ont été retirées du marché en mars 2010 en raison de la non-conformité du gel utilisé avec les règles sanitaires et médicales en vigueur. Depuis, une enquête préliminaire pour « faux et usage de faux, publicité mensongère et tromperie sur les qualités substantielles d’un produit, mise en danger de la vie d’autrui » et plus de 2.000 plaintes ont été enregistrées.
A la demande du gouvernement, la Direction générale de la Santé a mis en place un comité de suivi en charge de recenser les cas de cancer survenus chez les femmes ayant porté ou portant encore ces prothèses défectueuses. De 4 mardi, les cas de cancers atteignent le nombre de huit aujourd’hui. Sur ces huit cas, les experts ont dénombré cinq cancers du sein, un cas de lymphome de l’amygdale, un cas de leucémie et un cas de lymphome rare du sein, qui a provoqué la mort d’une patiente. Ce décompte ne tient pas compte du lymphome rare qui a provoqué la mort d’une femme dans le Gers.
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