Cible des attaques les plus nourries des antinucléaires, la vieille centrale de Fessenheim va-t-elle fermée ? « La fermeture n’est pas exclue » a affirmé hier Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l’Ecologie aux micros de France Info, entrouvrant la porte pour la première fois à une telle éventualité.

« Le Premier ministre a lancé des audits de nos centrales nucléaires après l’accident de Fukushima, je veux attendre ses résultats, entre décembre et janvier, pour pouvoir en tirer des conclusions. La fermeture n’est pas exclue, elle n’est pas non plus à ce stade annoncée » a précisé NKM. Une décision pourrait annoncée dans les prochaines semaines.

Mise en service en 1978, la centrale de Fessenheim est la plus vieille unité atomique encore en activité en France, et fait partie des 7 sites nucléaires visés par le rapport par l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), qui a identifié des risques liés à un tremblement de terre et à une rupture des digues du grand canal d’Alsace où elle s’approvisionne en eau froide. La remise en conformité de cette vieille centrale représenterait un coût très important, sans doute disproportionné pour EDF.