Interrogé ce matin aux micros de RTL, Dominique Maraninchi s’est expliqué sur l’affaire des prothèses mammaires PIP « frelatées » implantées chez 30 000 françaises. Tout en affirmant qu’il n’y avait « absolument aucune urgence », le patron de l’Affsaps a toutefois invité les femmes concernées à « discuter » avec leur chirurgien pour les faire retirer.
Ces prothèses contiennent « des produits de très mauvaise qualité » a reconnu le cancérologue qui s’attend désormais à connaître « beaucoup d’autres cas » que celui d’une femme ayant déjà déclenché un cancer « très rare » sans doute à cause de cette prothèse. Questionné par Yves Calvi sur les éventuels risques des prothèses en silicone autres que PIP, Dominique Maraninchi a assuré qu’elles répondaient parfaitement aux normes de qualité et de sécurité, comme l’a d’ailleurs confirmé la FDA américaine.
S’expliquant sur la rémunération très confortable, de plus de 1 million d’euros, d’un ancien directeur de l’Afssaps par les laboratoires Servier, le patron de l’Afssaps a affirmé que « cela ne doit plus être possible » avec la nouvelle politique de santé imposant la transparence sur toute la chaîne d’évaluations et de décisions.
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