Le Figaro revient aujourd’hui sur l’incroyable contenu des prothèses mammaires de marque PIP, prothèses soupçonnées d’être à l’origine de certains cas de cancers chez les femmes y ayant eu recours. Au lieu du silicone médical attendu, on y retrouve des composants industriels.
Le Figaro revient donc aujourd’hui sur le contenu des prothèses mammaires PIP, commercialisées par Jean-Claude Mas et désormais interdites. Le quotidien reprend l’information de RTL selon laquelle le contenu de ces prothèses, principalement des produits chimiques, n’aurait jamais passé le cap des tests cliniques. Une société allemande, Brenntag, distributrice de produits chimiques, aurait fourni à PIP du Baysilone, une forme de silicone utilisée dans l’industrie pour sceller des matériaux de construction, et que l’on retrouve également dans les composants électroniques.
« Au menu, un mélange de produits commandés à des entreprises de composants industriels et chimiques qui n’avaient jamais été testés cliniquement pour leur éventuelle nocivité sur l’organisme dont un additif pour des carburants. Mélangés les uns aux autres, l’illusion était totale« , explique RTL.
Des salariés démissionnaires
Le Baysilone, produit à visée industrielle et non médicale, associé à des huiles de silicones, contribuerait alors à ronger l’enveloppe des prothèses et donc à se répandre dans l’organisme. Ces affirmations ont été immédiatement démenties par l’avocat de Jean-Claude Mas, fondateur de PIP, qui explique que le silicone contenu dans ces prothèses était un produit alimentaire.
RTL révèle toutefois que lors de la découverte du contenu des prothèses proposées par PIP, des employés de l’entreprise auraient posé leur démission, conscients du danger que de telles prothèses présentaient pour la santé des femmes qui les portaient. Certains auraient même introduit du gel médical dans les prothèses dans le dos de leur patron.
Commentaires récents