Le système Autolib’, mis en place dans la capitale il y a quelques semaines, connait ses premiers couacs. En cause, le vandalisme subi par les véhicules qui a déjà contraint le groupe Bolloré à retirer entre 30 et 40 véhicules du service pour cause de réparation, sans compter les pannes des petites voitures.
Comme Velolib’, les voitures électriques Autolib’, disponibles en libre-service à Paris sont victimes de vandalisme. Au-delà de la nuit du 31 décembre qui s’est plutôt bien passée, les véhicules subissent régulièrement des actes de malveillance, les obligeant à être retirés de la circulation pour rejoindre la base technique de Vaucresson dans les Hauts-de-Seine.
Vitres brisées, portières enfoncées ou encore rétroviseurs arrachés, ont donc conduit 30 à 40 véhicules, sur les 250 du parc Autolib’, à Vaucresson. Et, selon un agent Autolib’, interrogé par Europe 1, ce chiffre pourrait même être plus important. « Entre les pannes et les dégradations, il ne reste plus beaucoup de voitures disponibles. Au final, sur les 250 voitures en service, moins de 150 seraient véritablement à disposition des automobilistes! » , explique-t-il.
De nombreuses pannes électriques ont également été constatées sur des véhicules neufs. « Rien de grave« , affirme-t-on chez Bolloré qui avoue essuyer les plâtres du système.
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