Le CEA révèle une avancée intéressante de la recherche en matière de nanotechnologie. Un consortium international, impliquant des chercheurs du Commissariat à l’Energie Atomique a réussi à cultiver une bactérie produisant des nano-aimants de greigite en laboratoire, laissant entrevoir des applications innovantes dans l’imagerie par résonnance magnétique, la dépollution ou l’utilisation de magnétosomes modifiés comme catalyseurs.
Composée de scientifiques du CEA, du CNRS et des universités de la Méditerranée et Pierre et Marie Curie, ainsi que des chercheurs du DOE à Ames (USA), des universités du Nevada (USA), de Rio de Janeiro (Brésil), de San Luis Obispo (USA) et de Pannonia (Hongrie), l’équipe internationale vient de caractériser un nouveau groupe de bactéries magnétotactiques (MTB) capables de produire des nano-aimants de magnétite et de greigite en fonction des conditions environnementales.
C’est la première fois qu’une bactérie magnétotactique produisant des cristaux de greigite est isolée en culture annonce le CEA. Il s’agit d’une avancée majeure permettant d’élargir le champ des applications biotechnologiques de ces nanoaimants. Ces résultats viennent d’être publiés dans la revue Science.
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