Une délégation de l’Union nationale de l’apiculture française, de la Confédération paysanne et des Faucheurs volontaires se rendra vendredi aux ministère de l’Ecologie et de l’Agriculture pour demander l’interdiction « sans délai » des semences OGM.
Après avoir occupé vendredi dernier un site français du géant américain de la semence, Monsanto, à Montequi, les anti-OGM avaient obtenu du gouvernement l’engagement du maintien de l’interdiction des semences de maïs génétiquement modifié MON 810 en France. Pour rappel, le Conseil d’Etat avait invalidé la clause de sauvegarde française en novembre dernier.
Dans une pétition, « Pour sauver les apiculteurs français », adressée au Président de la République, les signataires demandent « un arrêté d’interdiction de culture, de cession et de circulation des semences OGM, seule mesure permettant de respecter le droit des apiculteurs à produire sans OGM« . Les apiculteurs craignent en effet la contamination du miel qu’ils produisent par les cultures de maïs OGM voisines.
La délégation qui se rendra vendredi aux ministères attends donc qu’à cette occasion, le gouvernement annonce l’interdiction des semences génétiquement modifiées en France, et ce, avant la saison des semis.
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