« Il faut m’abattre et pour cela tous les moyens sont bons ». Peu adepte de la langue de bois, Anne Lauvergeon, n’a pas mâché ses mots hier à l’occasion d’une conférence de presse destinée à donner sa version des affaires dans lesquelles elle se retrouve aujourd’hui impliquée malgré elle.
Six mois après son départ de la présidence d’Areva, Anne Lauvergeon est au c?ur d’une trouble affaire d’écoutes téléphoniques illégales dont elle serait la victime, en conflit avec Areva pour non-paiement de ses indemnités de départ suite à son remplacement par Luc Oursel courant 2011, et enfin l’objet de soupçons de responsabilité active ou passive dans l’opération de rachat d’Uramin, une arnaque à près de 2 milliards d’euros. Femme de caractère, Anne Lauvergeon n’entend pas se taire.
Patronne toute puissante de l’industrie nucléaire pendant plus d’une dizaine d’années, elle se dit aujourd’hui convaincue d’être victime de tentatives de déstabilisation impliquant « le plus haut sommet de l’Etat. »
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