Selon les résultats d’études menées par des chercheurs américains, les épidémies de grippes, porcine, aviaire, H1N1… seraient plus susceptibles de se produire les années où la Nina règne sur la planète. En modifiant le trajet des oiseaux migratoires, ce phénomène climatique confronte en effet ces animaux à des virus contre lesquels ils ne sont pas immunisés.
Les années où la Nina sévit, seraient donc plus susceptibles d’être des années à épidémies grippales. La Nina est un phénomène climatique refroidissant notamment les eaux de surface du Pacifique. En modifiant la trajectoire des oiseaux migrateurs, des chercheurs américains estiment que ces animaux sont confrontés à des virus contre lesquels ils ne sont pas immunisés. Ces oiseaux répandent alors le virus partout où ils se déplacent .
Jeffrey Shaman, professeur à l’Université américaine de Columbia, et dont les propos sont repris aujourd’hui par 20minutes.fr, explique que « la Nina amène des oiseaux, qui habituellement ne se croisent pas, à se rencontrer. cela permet la naissance de virus réassortis« . Et dans les faits, les années où la Nina sévissait ont effectivement été marquées par des épidémies grippales. « La grippe espagnole en 1918, la grippe asiatique en 1957, la grippe de Hong Kong en 1968 et la grippe porcine en 2009. A chaque fois les virus s’étaient recombinés pour en créer un nouveau, contre lequel nul n’est immunisé« , explique le quotidien en ligne.
Jeffrey Shaman conclut toutefois que les effets climatiques ne sont qu’une part de l’explication de l’apparition de nouveaux virus, d’autres facteurs sont également à prendre en ligne de compte.
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