C’est aujourd’hui que s’ouvre à Troyes, le procès des neufs militants de Greenpeace qui s’étaient introduits dans la centrale nucléaire de Nogent-Sur-Seine en décembre dernier.
Poursuivis pour violation de locaux professionnels et dégradations en réunion, les neufs militants de Greenpeace qui s’étaient introduits en décembre dernier dans l’enceinte de la centrale nucléaire de Nogent-Sur-Seine comparaissent aujourd’hui devant le tribunal correctionnel de Troyes.
Les prévenus, six femmes et trois hommes, encourent jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 75.000 euros d’amende. Par ailleurs, cinq d’entre-eux sont également poursuivis pour avoir refusé de se soumettre à un prélèvement ADN et risquent alors un an de prison et 15.000 euros d’amende.
« Ils sont inquiets car ils ne voudraient pas que la justice les juge sévèrement simplement pour un effet dissuasif. Mais ils sont malgré tout assez sereins parce qu’ils ont conscience d’avoir rendu un service en dévoilant un manque de sécurité dans les centrales nucléaires« , confiait ce matin leur avocat sur Europe 1.
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