Aux vues des conclusions d’une étude nationale menée par l’Anses, l’agence recommande de limiter la consommation de certains poissons d’eau douce, comme l’anguille, le barbeau ou la carpe, en raison de la présence de PCB dans la chair.
Après avoir mené une vaste étude nationale auprès de 606 pêcheurs amateurs et 16 professionnels, dans différentes zones, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, recommande dans un communiqué, de limiter la consommation de certains poissons d’eau douce. Ainsi, la consommation d’anguille, de barbeau ou de carpe doit être « limitée à deux fois par mois » afin d’éviter tout risque pour la santé, en raison de la présence de PCB dans la chair de ces poissons.
L’Anses vigilante mais rassurante
« Pour chaque participant à l’étude, les habitudes alimentaires, ainsi que les pratiques de pêche et de consommation des poissons d’eau douce ont été recueillies. En parallèle, un prélèvement sanguin a été réalisé afin de déterminé le niveau d’imprégnation aux PCB« , explique l’Anses. Et, cette étude a alors mis en évidence que la consommation d’espèces concentrant les PCB pouvait provoquer une « augmentation de l’imprégnation en PCB » des consommateurs. C’est pourquoi, si tout le monde doit limiter sa consommation de certains poissons d’eau douce, elle est tout particulièrement déconseillée aux enfants et aux femmes enceintes.
L’Anses se montre toutefois rassurante, « très peu de participants dépassent le seuil d’imprégnation critique« , les taux constatés « sont similaires à ceux observés dans la population générale » et restent « inférieurs à ceux de la population française des années 80 lorsque les PCB ont été interdits« .
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