Dans la trouble affaire du rachat d’UraMin, le patron d’Areva a répondu aux accusations d’Anne Lauvergeon. Selon Luc Oursel, les règles de transparence et de bonne gouvernance n’auraient pas été respectées par l’ancienne présidente du groupe nucléaire français.
Concrètement, si le directoire aurait été informé des négociations menées à l’époque avec UraMin, il n’aurait pas formellement voté l’acquisition, en 2007, de cette entreprise. Plus grave, selon l’actuel patron d’Areva et déjà à la direction du groupe à cette époque, Anne Lauvergeon n’aurait pas tenu compte d’une contre-expertise émettant de sérieux doutes sur la richesse espérée des ressources en uranium d’UraMin en Namibie, en Afrique du Sud et en République centrafricaine.
L’affaire UraMin concerne l’acquisition très coûteuse par Areva en 2007 d’une entreprise canadienne disposant de gisements d’uranium nettement moins importants qu’espérés.
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