Le séisme du 11 mars dernier, suivi d’un vaste tsunami avait littéralement dévasté toute une zone située au nord-est du Japon. Les autorités ont d’ores et déjà déblayé et regroupé une grosse partie des déchets générés par la destruction de nombreuses habitations et infrastructures mais la question du traitement de ces déchets reste encore posée.
De nombreux japonais aimeraient oublier aujourd’hui les terribles épreuves du 11 mars dernier, mais des vestiges du séisme suivi d’un gigantesque tsunami demeurent encore. Mais, la reconstruction est retardée par la difficile élimination des dizaines de millions de tonnes de déchets générés par la catastrophe. Goshi Hosone, le ministre de l’Environnement nippon explique avoir pris « des dispositions supplémentaires, comme la construction de sites temporaires d’incinération, mais cela ne suffira pas« .
Tokyo agit, mais n’est pas suivie
La question de l’élimination des déchets se pose encore plus dans la province de Fukushima où une bonne partie de ces déchets sont contaminés par des éléments radioactifs. Les habitants de la province craignent alors la dispersion de la radioactivité lors de l’incinération, en dépit de l’assurance du gouvernement d’installer des filtres très fins destinés à capturer les particules radioactives.
La ville de Tokyo a déjà accepté de prendre en charge une partie des débris, « mais les autres localités n’ont rien décidé », déplore le ministre. Ainsi, la capitale nippone s’occupe du traitement des déchets de la ville de Miyakoshi. Les déchets sont triés méticuleusement sur place, une partie y étant traitée, une autre étant stockée en attendant les résultats des tests de radioactivité. Enfin, les déchets « sans risque » sont acheminés vers un centre d’incinération à Tokyo. Durant ces opérations, toutes les heures, des mesures de radioactivité sont effectuées dans quatre directions différentes.
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