Alors que jusqu’à présent, on associait plus facilement le papillomavirus au cancer de l’utérus, une étude américaine révèle aujourd’hui que ce virus provoquerait plus de cancers chez les hommes que chez les hommes, et notamment des cancers de la gorge et de la bouche.
Le papillomavirus, ou VPH, était connu jusqu’ici comme un des principaux facteurs de développement du cancer de l’utérus chez la femme. Or, ce virus sexuellement transmissible est également responsable d’infections orales pouvant dégénérer en cancers de la gorge ou de la bouche. Et, selon une récente étude américaine publiée aujourd’hui dans The Journal of the American Medical Association, cette infection toucherait plus les hommes que les femmes. L’étude menée sur un échantillon représentatif de la population américaine montre en effet que 10,1% des hommes étaient infectés par le VPH contre 3,6% chez les femmes, et les gros fumeurs, de cannabis notamment, et gros buveurs, encore plus que les autres.
L’efficacité des vaccins à l’étude
Cette contamination orale par le VPH est bien évidenmment liée à l’activité sexuelle, le taux d’infection étant de 7,5% chez les individus sexuellement actifs contre 0,9% chez les autres.
Alors, s’il existe un vaccin contre le papillomavirus destiné aux jeunes filles, des études sont aujourd’hui menées pour évaluer l’efficacité de ca vaccin sur les contaminations orales. Les autorités sanitaires américaines réalisent actuellement des essais cliniques sur ces vaccins. des résultats sont d’autant plus attendus que selon les dernières projections, le nombre de cancers oropharyngés devrait bientôt dépasser celui des cancers de l’utérus.
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